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Saviez-vous que...?

La prévalence du virus au Canada

Au Canada, 40% à 70% des individus seraient porteurs/porteuses de l'herpès de type 1, et 6% à 19% seraient porteurs/porteuses du type 2.

 

La plupart l'ignorent car iels sont asymptomatiques. Cela accentue la stigmatisation qui l'entoure puisque plusieurs personnes croient qu'il ne s'agit pas d'une ITSS commune, alors que c'est l'une des plus répandues.

Les facteurs favorisant les récurrences

Chaque personne réagit différemment au virus. Ainsi, ce qui peut être un déclencheur chez une personne ne l’est pas nécessairement pour une autre.

Les facteurs pouvant causer des récurrences sont, entre autres, le stress, l’hygiène de vie, une exposition prolongée au soleil, les menstruations ou changements hormonaux, une récente opération, de même que les problèmes affectant le système immunitaire.

 

Il est recommandé de tenter de maintenir une bonne hygiène de vie, par exemple, bien manger, avoir un sommeil réparateur, faire de l’exercice, développer des stratégies de gestion de stress, etc.

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Les traitements possibles

Il existe des médicaments antiviraux qui sont très efficaces pour réduire les possibilités d’activation du virus. Cela reste un choix individuel et il existe aussi d’autres façons d’éviter la transmission. Si cela est une option envisageable, voici ce qui est disponible :

 

1. Il existe le traitement épisodique qui doit être pris le plus tôt possible au moment de l’apparition des symptômes, ou même des prodromes. Ce traitement est efficace au niveau des récurrences et augmente également la vitesse de guérison des lésions.

 

2.  Il existe également le traitement suppressif, qui consiste à prendre en moyenne une pilule par jour, et qui diminue le nombre de récurrences, les possibilités de transmission, et les périodes d’excrétion asymptomatique. 

Ce traitement réduit les probabilités de transmission à 1,1 % par année, avec ou sans condom.

Les tests sanguins

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Sans symptômes, le seul test de dépistage possible pour le virus de l’herpès est la prise de sang. Les résultats associés à la sérologie sont toutefois hasardeux et interprétables. C’est-à-dire qu’il y a la possibilité d’obtenir des faux positifs ou des faux négatifs.

 

Le test vient détecter la présence d’anticorps pour combattre le virus dans le corps. Cela peut déterminer le type d’herpès dont la personne serait potentiellement porteuse, mais pas la zone où le virus serait actif.

 

De plus, la charge émotionnelle que peut engendrer un diagnostic d’herpès peut être assez importante. C’est pour cette raison que la plupart des professionnel (le)s de la santé recommandent d’attendre l’apparition de symptômes avant de passer des tests sanguins. Le dépistage le plus efficace est la culture de lésions, qui doit être faite dans les 24h à 48h suivant leur apparition.

Les termes et leur connotation 

lors du dévoilement

Certaines formules de phrases peuvent sonner moins péjoratives lors du dévoilement. Les mots choisis ont tendance à influencer la perception de la personne qui reçoit l’information.

 

Dire par exemple : je vis avec le virus de l’herpès, ou je suis porteur/porteuse du virus au lieu de « j’ai l’herpès ». Parler de possibilités de transmissions plutôt que de risques, de récidives ou récurrences au lieu de crises ou infections.

Parler des stratégies déjà mises en place, comme par exemple, la médication si c’est le cas. Faire le parallèle entre feux sauvage (au niveau buccal) et herpès génital : il s’agit du même virus, mais certaines personnes ne le savent pas. Cela peut permettre de dédramatiser.

Le dévoilement, est-ce obligatoire ?

Au Canada, il n’existe actuellement aucune loi qui oblige une personne à dévoiler son diagnostic d’herpès. Il s’agit d’un choix personnel.

 

Quelques cas de poursuites ont été recensés au Québec, mais ces dernières sont  très rares car la personne qui poursuit doit être en mesure de prouver qu’elle-même n’était pas porteuse du virus avant la relation sexuelle. Cela est d’ailleurs très difficile puisque le virus peut être en dormance dans le corps pendant plusieurs années.

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Herpès génital et grossesse

Il est tout à fait possible pour une personne d’être enceinte et d’accoucher tout en ayant l’herpès au niveau génital. Il suffit d’avoir un suivi rigoureux avec son/sa professionnel(le) de la santé, et de prendre le traitement en mode suppressif à la 36ème semaine. Au besoin, l’accouchement par césarienne sera préconisé.  

La transmission par l’entremise 

des objets du quotidien

Le virus de l’herpès n’est pas transmissible par les objets de la vie de tous les jours, tels que les sièges de toilettes, les serviettes, les ustensiles ou les draps de lit. Le virus se désintègre très rapidement lorsqu’il se trouve en dehors du corps humain. Il faudrait un contact immédiat ainsi qu’une porte d’entrée pour qu’il y ait possibilité de transmission de cette manière. La transmission indirecte est plutôt exceptionnelle puisqu’elle n’implique pas des conditions optimales.

Les méthodes préventives

Différentes méthodes préventives sont possibles et ces dernières peuvent être encore plus efficaces lorsqu’elles sont combinées. Le condom peut permettre d’éviter le contact direct peau à peau, mais ce dernier ne permet pas toujours de recouvrir toutes les zones pouvant être affectées par virus. Tout dépend de l’endroit  où​ se situent les lésions. Dans certains cas, le condom interne peut être plus efficace puisqu’il recouvre une plus grande zone de la peau.

 

Le lubrifiant peut également être recommandé puisqu’il permet de diminuer les frictions pouvant causer des portes d’entrées supplémentaires pour le virus. Il s’agit de trouver quelles méthodes vous conviennent le mieux selon votre situation. Certaines personnes préfèrent s’abstenir de tout contact sexuel lors des récidives, et d’autres favorisent simplement d’autres pratiques sexuelles (masturbation mutuelle, massage érotique). Cela reste à la discrétion de chacun. Si vous le souhaitez, vous pouvez en discuter avec votre/vos partenaire(s).

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